Le sport en chiffre
Chiffre

Le sport, de nos jours, est un véritable business capable de générer des sommes colossales et de permettre des échanges financiers entre clubs, nations et sportifs.

Les villes se positionnant dans la ligne de mire du comité olympique, désireuse de devenir LA ville dans laquelle les jeux se dérouleront, sont prêtes à dépenser des fortunes pour la mise en place d’infrastructures de sport, stades, mais aussi facilités d’accueil, transport en commun, gestion du parc hôtelier. Des sommes qui lui seront rendues au centuple si elle est choisie, puisqu’elle recevra des visiteurs du monde entier, qu’elle bénéficiera d’une publicité énorme et d’une couverture médiatique sans précédent pour elle.

Le sport en 2012 génère 130.000 millions de dollars, soit une augmentation de 9 % par rapport aux années précédentes, grâce aux Jeux olympiques et au Championnat d’Europe de foot des nations, alors que le monde entier subit une crise économique redoutable. La répartition des recettes du sport est validée par les professionnels comme suit : 41 % des recettes du secteur proviennent d’Amérique du Nord, avec notamment la billetterie qui représente le plus gros de l’activité soit 31 %. La zone Asie Pacifique génère 43 % des recettes grâce au sponsoring. Les droits télé et les produits dérivés complètent ce jack pot sportif.

Les sportifs rivalisent sur le montant de leur salaire au fur et à mesure de leur exposition médiatique et de leurs réussites sportives. En 2011, Floyd Mayweather, a empoché 85 millions de dollars en deux combats et moins d’une heure de ring, le golfeur Tiger Wood récolte lui 59 milliards de dollars, palmarès en baisse compte tenu de ses frasques conjugales et du désintérêt de certains de ses sponsors, Roger Fédérer qui accumule les victoires au tennis amasse 52 millions, Bechkam qui se distingue plus par son merchandising que par ses buts décolle avec 46 millions d’euros, seule femme du palmarès Maria Sharapova récupère 27 millions d’euros. Beaucoup d’autres acteurs du monde sportif plafonnent avec des salaires et des dividendes de leurs participations publicitaires, qui avoisinent quelques dizaines de millions de dollars par an.

Véritables icônes modernes, les sportifs ont appris à rentabiliser à l’extrême leur image, leur transfert d’une équipe à une autre est souvent synonyme de grosses transactions financières, de conflits d’intérêts. Le sport en chiffre parle ainsi tout autant, si ce n’est plus de réussite pécuniaire, que de scores accomplis par les sportifs de haut niveau.

Gros plan sur
Bientôt disponible